- cippe
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• 1718; lat. cippus « colonne »♦ Archéol. Petite colonne sans chapiteau ou colonne tronquée qui servait de borne, de monument funéraire, et qui portait une inscription. ⇒ stèle.⇒CIPPE, subst. masc.ARCHÉOL. ANTIQUE. Petite colonne sans chapiteau ou tronquée, sur laquelle on gravait quelquefois des inscriptions et qui servait de borne, de stèle funéraire, de mémorial :• ... Il s'arrête,Comme en extase, auprès d'un cippe déterré,Par les griffes du temps monolithe échancré;...DIERX, Poèmes et poésies, 1864, p. 33.Prononc. et Orth. :[sip]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1718 archéol. (Ac.). Empr. au lat. class. cippus « colonne funéraire ». Fréq. abs. littér. :20.cippe [sip] n. m.ÉTYM. 1718; lat. cippus « colonne ».❖♦ Didact. (archéol.). Petite colonne sans chapiteau ou colonne tronquée qui servait de borne, de monument funéraire… ⇒ Stèle. || Tombeau surmonté d'un cippe. || Inscription d'un cippe. — REM. Gautier emploie le mot au féminin :0 Une chapelle souterraine, assez négligée, renferme les sépultures de Villiers de l'Ile-Adam (sic), de la Valette et d'autres grands maîtres couchés dans leurs armures sur des cippes armoriées, soutenues par des lions, des oiseaux et des chimères (…)Th. Gautier, Constantinople, p. 32.
Encyclopédie Universelle. 2012.